Réflexion sur La vertu de ma Génération.

Monday, July 4, 2011 0 comments


Etant un élan qui pousse l’âme vers le juste, vers le bon et le vrai. Une force qui juge la raison du passé et définit la conscience pour l’avenir.  La vertu Harmonise le monde vers la Bonté.

Si de Platon à Aristote, d’Épictète à Sénèque, le mot revient sans répit dans tous les textes et sur toutes les lèvres, de nos jours, il est plutôt démodé et vieillot – sa connotation et son essence se dissipent à néant au fil des années.

Cet effort persévérant du cœur vers le bien est progressivement disparu au bénéfice d’un culte de superficialité, du faux et du facile. Ce qui, aujourd’hui, nous conditionne à une vie  de cacophonie de vices honteusement tolérés.
Ma génération au bord de la perdition se coince dans une caverne  où l’honnêteté, la fidélité, le courage, la pudeur, la responsabilité et la dignité n’existent que sous la forme d’ombre. La débauche et la consommation de la sexualité à outrance leur brûlent l’âme, et leur bon sens évanoui.

Perdue sous la vigilance irresponsable d’ainées dépravées, coupables et sans morale. Cette jeunesse s’érige sans complexe en Tête vide, médiocre et "Petit". Elle se définit en génération d’homme sans honneur, sans idéal, sans humilité. Des flatteurs, des petits militants mercenaires et mesquins sans conviction, ni mentor.

« La fin justifiera les moyens » voilà le verset premier  qui trône à la première page de la Bible de monsieur Tout le monde. On ne croit plus au Travail. L’effort ne fait plus Les Forts.  L’improvisation est vénérée sur la préparation. Les aspirations et les rêves ne se cultivent plus, Vive la Procrastination !  La vie n’est plus tracée à la règle de cet « Idéal à Atteindre » qui, dans le temps, faisait des  Hommes à Conviction, les Victorieux de l’Existence et Barons de  l’Histoire.

A l’école,  la brutale militance est mieux respectée que l’excellence.  La Tricherie en classe n’est plus une acte méprisante, c’est plutôt une forme intelligente et réaliste postmoderne de réussir, et surtout de réussir facilement.
L’obsession pour l’Argent et la réussite facile devient chronique.  Empoison-née par une société corrompue, assoiffée de faveur,  la jeunesse se vend à n’importe quel prix,  et s’aventure à toute sorte d’entreprise et de relation malhonnête, pourvu que ça assure l’illusion d’une commodité,  que dis-je ? Une éphémérité matérielle.

« Nous vivons dans la postérité du Marquis de Sade  avec “Les infortunes de la vertu ». On n'agit Plus par Générosité, droiture et confiance. On ne vise plus l'excellence et la magnificence . C'est l'âge d'or de la débauche, mesquinerie, petitesse d'âme; le règne de la dissimulation, d'exhibitionnisme, de la prodigalité, de la flatterie et de l'orgueil.

Une génération empestée de starmania, de « Télévisiomanie », « Jeux-videopathie »; empuantie par Le mensonge facile et le mépris de la Parole d’Honneur.
Une jeunesse sans Ethique et sans Modèle, accrochée à la petite facette honteuse des  ghettos Américains.
Une génération d’artistes qui chantent, chantent mais  aucun souci de laisser d’œuvres de valeur et d’inspirations à la Postérité.

Et bien! Voilà Ma génération irrascible, nue, autoritaire, sans vision, sans conviction et sans idéale ; de plus en plus médiocre, matérialiste et alcoolique,  et de moins en moins Spirituel, religieux et Vertueux…

  Je suis de cette Génération!

Mirvaldy B. Joseph

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