En marge du dossier Clifford Brandt junior (DEUXIÈME PARTIE)

Thursday, November 22, 2012 1 comments
Par Leslie Péan

Publié le mercredi 21 novembre 2012

La bourgeoisie nationale haïtienne a été victime du racisme international dès 1804. Elle est la victime des préjugés disséminés par l’Occident blanc et qui se manifestent dans ce que Laennec Hurbon nomme « le barbare imaginaire » (1). Depuis Thomas Jefferson, la puissance américaine refuse à Haïti la constitution d’une marine marchande pour exporter ses denrées (2). C’était la manière d’assurer la suprématie des négociants consignataires étrangers, en majorité américains, qui constituent l’essence de la bourgeoise installée dans la dizaine de ports ouverts au commerce extérieur. La bourgeoisie haïtienne n’a jamais pu s’affranchir de ce carcan malgré ses tentatives de constitution de firmes commerciales (1821) et industrielles (1861) avec Bien-Aimé Rivière (1863), armateur, propriétaire d’un atelier de fabrication de pièces de rechange pour les bateaux employant 120 ouvriers, et enfin d’une usine à glace avec son associé Alexandre Tate.

En outre, la bourgeoisie nationale devra subir les assauts du colorisme dans ses deux versions mulâtriste et noiriste. Lesquels assauts participent du même imaginaire aliénant de la sauvagerie. Elle a beau gémir, pleurer, vociférer et hurler, elle n’est pas épargnée par les coups de boutoir de ces deux faces de la médaille du néant haïtien. Le nain satanique ne veut pas d’elle, qu’il s’appelle Boyer, Boisrond Canal, Salomon ou Duvalier. Tout son drame est dans cet imaginaire raciste qui détruit sa terrible envie d’être aimée. L’État marron est son assassin et ne veut pas de son amour. Le filet de protection inscrit dans l’article 7 de nos Constitutions du 19e siècle contre le capital étranger lui a filé entre les doigts dans la Constitution de 1889. Les étreintes de 1876 sous Boisrond Canal ont dégénéré dans les combats de rues, notamment la Bataille de la rue Pavée, qui conduisent à la démission de Boisrond Canal en 1879.

Les massacres de 1883-1884 et la guerre civile de 1902 ont vu les protagonistes s’empoigner dans un monde sans foi ni loi. La victoire de prébendiers a alors scellé le tout et mis Haïti en état de survie jusqu’à l’occupation de 1915. La transmission du savoir des prébendiers se fait sans failles d’une génération à l’autre. L’apprentissage de la magouille commence à la mamelle, dans un décor presque surréaliste où se retrouvent noiristes et mulâtristes. L’exemple achevé de cette connivence est bien Frédéric Marcelin, diplomate, député du Parti National, protégé de Septimus Rameau, cinq fois ministre des Finances de 1892 à 1908, c’est-à-dire du gouvernement d’Hyppolite à celui de Nord Alexis. Frédéric Marcelin est le prototype de la classe politique du pouvoir d’État qui, en dépit de sa vaste culture et de sa formation de technocrate, a abusé sans réserve des privilèges liés à son statut de grand commis de l’État.

Après la bonne gestion d’un Anténor Firmin qui, sous le gouvernement d’Hyppolite, diminue la dette haïtienne à 4,4 millions de dollars US en 1891, ses successeurs, dont Frédéric Marcelin, la font augmenter à plus de 25 millions de dollars US en 1895. Les dommages seront irréversibles. Dans la foulée, on assiste à la dégradation dramatique et systématique des finances haïtiennes conduisant aux emprunts extérieurs de 1896, puis de 1910. Frédéric Marcelin symbolise cet âge d’or de la bourgeoisie d’État qui transmet de génération en génération le sens de la grande corruption et de la régression.

Le dispositif du saccage est multiple, mais s’articule toujours autour de l’utilisation des finances publiques à des fins personnelles par les potentats du moment. Dès 1885, sous le président Salomon, Frédéric Marcelin se retrouve concessionnaire de l’État, qui lui garantit l’achat de quatre bateaux devant assurer le transport le courrier sur le territoire de la République. Non seulement ces bateaux ne seront jamais payés, ils seront détournés de leur fonction et utilisés pour le transport de marchandises et de passagers au profit du concessionnaire Frédéric Marcelin.

C’est encore avec un autre bateau L’Alexandre Pétion que Frédéric Marcelin engrange en 1893. L’obsession de l’argent pousse au crime. L’imaginaire politique veut que le bateau transportait des caisses d’or pour payer une dette contractée par le président Hyppolite auprès du président dominicain Ulysses Heureaux (3). On ne sait trop comment ni pourquoi, mais L’Alexandre Pétion explosa en pleine mer près de Tiburon (4). C’était un bateau neuf qui venait d’être construit au Havre et acheté par Frédéric Marcelin, alors ministre des Finances, pour la rondelette somme de 250 000 dollars américains deux mois plus tôt. Les présumées caisses contenant de l’or, au lieu de couler au fond, flottèrent. L’arsenal des procédés utilisés pour arnaquer la population d’Haïti n’a pas de limites. Périrent dans cette explosion les 80 membres de l’équipage, le ministre dominicain en Haïti, Molini, et d’autres personnalités diplomatiques qui allaient négocier un traité entre Haïti et la République Dominicaine.

Les morts furent pleurés. La vision magique de la politique épingla Frédéric Marcelin en répandant l’idée qu’il avait organisé lui-même l’explosion du navire. Refusant toute vision à court terme, Frédéric Marcelin encaisse, prépare sa sortie en attendant de revenir au même poste en 1905. Dans l’intervalle, il s’en va dépenser son pactole aux Folies Bergères, aux casinos de Paris et de Monte Carlo qu’il fréquentait assidument (5). Au final, les luttes politiques entre les fractions des élites ont pénalisé le capital national qui n’a pas pu se développer à cause de l’endettement original de 1825 et des dettes subséquentes de 1875, 1896, et 1910. Notons que c’est particulièrement la mauvaise gestion des finances publiques qui bloque le développement de la bourgeoisie nationale. En 1915, la dette cumulée auprès des créanciers avait atteint 25 millions de dollars US. Cette dette était financée par une taxe à l’exportation de 3 dollars US par cent livres de café. De cette taxe, 2,53 dollars étaient prélevés pour payer les emprunts de 1875, 1896 et 1910 et 28 centimes pour payer les emprunts intérieurs dont les fameux BON-DA du gouvernement de Davilmar Théodore. Il ne restait donc que 19 centimes américains au gouvernement haïtien pour ses dépenses courantes. Les rouages grinçants de la machine financière étatique, en commençant avec les détournements et malversations de Boyer et de Salomon, ont donc asséné un coup mortel à la bourgeoisie nationale. Le cycle de dettes a continué en 1938 et 1943 (notamment avec le scandale de la SHADA), bloquant toute accumulation nationale.

La société haïtienne a reproduit la société coloniale d’ancien régime caractérisée par l’octroi de droits et privilèges aux classes et catégories sociales situées au sommet de la société et par l’absence de ces mêmes droits pour le reste de la population. On l’a vu aux États-Unis avec les Blancs pratiquant la démocratie entre eux, tout en la refusant aux Noirs. Ce fut aussi le cas en Afrique du Sud pour les Noirs du temps de l’apartheid. La bourgeoisie en Haïti s’est vite confondue avec les rentiers provenant de l’État et des propriétés foncières acquises en saisissant les biens fonciers laissés par les anciens colons.

Anéantissement de la bourgeoisie nationale

Les éclopés de 1883-1884 n’auront plus la possibilité de remonter la pente. Le savoir-faire et les capitaux qu’ils avaient accumulés manqueront terriblement à la politique de grands travaux inaugurée par le président Hyppolite une décennie plus tard. Il y aura d’excellentes occasions d’affaires au cours de la fin de siècle. Mais, sauf quelques exceptions, les entrepreneurs boulimiques et les gestionnaires feront défaut. Le naufrage de 1883-1884 a fait vaciller pour de bon les structures de la bourgeoisie nationale. Haïti paiera très cher l’erreur stratégique du président Salomon de confier la gestion de finances haïtiennes à la Société de Crédit Commercial et Industriel en 1880. L’alliance de Boisrond Canal et de Nord Alexis ne produira que des fruits secs. Le premier étant sourd à toute politique contraire aux intérêts des Allemands et le second, aveugle dans sa course pour le pouvoir politique suprême.

Les intérêts allemands, forts d’une communauté de 200 personnes, ne permettent pas à la bourgeoisie nationale de rattraper le retard accumulé depuis le gouvernement de Salomon. En apportant son soutien aux canards boiteux des gouvernement de doublure, cette stratégie condamne la bourgeoisie nationale à disparaître au profit de ce qu’Anténor Firmin nomme « une bande de spéculateurs mulâtres, entr’autres Boisrond-Canal, Léon Audain, Solon Ménos, Justin Carrié, Auguste et Clément Magloire, Villehardouin Leconte, Sambour, et cent autres encore…(6) »

Le naufrage de la bourgeoisie nationale est d’autant plus consommé que les Syro-Libanais longtemps isolés dans leurs souffrances en province décident de communiquer leurs préférences pour les États-Unis d’Amérique dont ils vendent les produits. Ils ne revendiquent plus en cachette le droit de cité et demandent une intégration complète qui leur est refusée par la bourgeoisie compradore aux ordres des Allemands et des Français. Dans ce combat où ce qui reste de la bourgeoisie nationale a les menottes aux mains, elle ne pourra exprimer de manière articulée sa détresse que par le biais des personnalités qui formeront L’Union Patriotique dès le mois d’Août 1915.

Ces personnalités sont Georges Sylvain, Charles Bouchereau, Victor Cauvin, Lys Latortue, Occide Jeanty, Fleury Féquière, Caius Lhérisson, Dr. Carré, Dr. Holly, F. Porsenna, Edmond Laforest et Joseph Sylvan. 12 patriotes comme les 12 apôtres. Se joindront à eux de nombreux autres dont Seymour Pradel, Pierre Hudicourt, Dantès Bellegarde, Georges Séjourné, Jean Price Mars et beaucoup d’autres. En fondant avec Edmond Laforest, Marcelin Jocelyn le journal La Patrie qui sera interdit par les forces d’occupation américaine, Georges Sylvain écrit : « Je ne me résignerai pas à cette occupation, je lutterai jusqu’au bout pour libérer Haïti. [….] Nous lutterons, nous et nos enfants, tant que notre patrie n’aura pas recouvré la plénitude de son indépendance (7) ». La couche restante de la bourgeoisie nationale traversera ainsi l’épreuve de l’occupation américaine avec L’Union Patriotique sans jamais sombrer dans le désespoir.

La révolution bourgeoise n’a jamais pu avoir lieu, car dès les premiers jours les négociants consignataires étrangers ont fait alliance avec les féodaux absentéistes contrôlant le pouvoir d’État pour bloquer justement l’émergence et le triomphe de la bourgeoisie nationale. Qu’il s’agisse des grands propriétaires du Sud avec les Jérémie, Geffrard, Pressoir, Laforest, Phillips, Sansaricq ou du Nord avec les Sam, Béliard, Nord Alexis, Mathon, Pierre-Louis, Dupuy, Florvil Hyppolite, Auguste, etc. ils employaient tous le système dit « de-moitié » sur leurs plantations. Système aberrant dans ses fondements qui ne permet pas d’augmenter la production nationale. Toutefois, on ne saurait à partir de là nier l’existence de la bourgeoisie. La moindre analyse historique démontre la mouvance dès le 19e siècle d’une bourgeoisie haïtienne nationaliste, rentière, mais aussi commerçante et industrielle. L’historien Benoit Joachim (8) a laissé une étude de la bourgeoisie d’affaires au 19e siècle qui fait date. Dans son sillage, on peut affirmer que jusqu’en 1908, 15 des 34 exportateurs, soit 44%, de la capitale sont des Haïtiens tandis qu’en province, à la même date, 70 des 129 bourgeois marchands, soit 54%, sont des Haïtiens (9).

L’instabilité politique a affecté la bourgeoisie dans toutes ses composantes non seulement aux massacres de franges importantes de la bourgeoisie nationale mais aussi au paiement de réclamations exorbitantes aux autres secteurs de la bourgeoisie qui ont grevé l’État haïtien d’une bonne partie du surplus économique. Remarquons que seuls les négociants consignataires étrangers étaient dédommagés grâce aux menaces proférées par leurs diplomates et leurs canonnières à l’endroit de l’État haïtien. Après chaque prise d’armes, non seulement il y avait des réclamations, mais c’était aussi l’occasion pour les bourgeois contrebandiers et les faux-monnayeurs de s’enrichir davantage avec la complicité des commandants d’arrondissement. Haïti a connu plus d’une centaine d’insurrections avant l’occupation américaine, dont les plus importantes eurent lieu en 1843, 1848, 1865-69, 1879, 1883, 1889-1890, 1902, 1908, 1912, 1914 et 1915. Le climat d’insécurité qui s’ensuivit devait se traduire par la diminution des stocks détenus dans les entrepôts des négociants consignataires. Ces derniers préféreront les marchandises anglaises venant de la Jamaïque ou celles venant directement des États-Unis à celles venant de la France et devant être commandées en plus grandes quantités. Cela était encore facilité par le fait que les commerçants américains utilisaient les bateaux à vapeur, tandis que les commerçants français en étaient encore aux bateaux à voile, beaucoup moins rapides. Sans parler des conditions de paiement plus avantageuses offertes par les exportateurs américains.

La potion magique du sorcier

On s’explique donc que les Syro-Libanais soient devenus le fer de lance de la percée américaine à la fin du 19e siècle contre les commerçants haïtiens et autres liés au marché européen. Dès 1903, les Syro-Libanais contrôlent pratiquement le commerce en détail des marchandises importées (10). Leur réussite provoque l’ostracisme autant de la bourgeoise haïtienne que des commerçants allemands contre eux. L’hostilité de la bourgeoisie haïtienne contre eux indique que la couleur blanche de la peau n’est pas toujours chargée symboliquement du sens positif que certains veulent lui donner. L’imaginaire du privilège de la couleur claire ne joue pas et les Syro-Libanais sont attaqué et persécutés. Le New York Times proteste énergiquement contre les pogroms anti-syriens (11) qui ont lieu à L’Arcahaie, Port-au-Prince, Léogane et dans d’autres villes en 1904. Les Syro-Libanais dont le nombre avoisinait 7,000 personnes « ont aidé à affaiblir ce qui restait de la bourgeoisie haïtienne » (12) décapitée lors de la semaine sanglante des 22 et 23 septembre 1883, les massacres de Jacmel (13) et de Miragoâne en 1884 ainsi qu’à la suite de l’incendie de Petit-Goâve en 1902 pour déloger les partisans d’Anténor Firmin. Plus de 5 000 membres de la bourgeoise nationale disparaissent dans ses massacres à répétition sans rituel funèbre tandis que le pays accueille le même nombre d’émigrants syro-libanais.

On aurait tort de croire que la tâche fut facile pour ces derniers. Des centaines de Syro-Libanais furent expulsés sous le gouvernement de Nord Alexis en 1905, mais ils feront preuve d’une déroutante capacité de résilience en se drapant derrière le drapeau et la citoyenneté américaine. Le gouvernement haïtien essaya en 1907 d’appliquer la loi haïtienne de 1876 qui refusait aux étrangers le droit de faire le commerce de détail. Les Syro-Libanais reçurent alors l’appui du diplomate américain Henry Furniss qui dissuada le président Nord Alexis d’entreprendre toute tentative de sévir à nouveau contre eux. Les Syro-Libanais avaient déjà plus de deux décennies en Haïti et avaient quelques bonnes cartes dans leur jeu. En se présentant comme le joker des Américains, ils se savaient en position de force. Surtout quand, à la chute de Nord Alexis, ils retournèrent en 1909 sous le gouvernement d’Antoine Simon. Avec la potion magique du sorcier représentant les intérêts commerciaux américains, ils se donnaient les moyens de leur réussite. Et même quand arriva le président Cincinnatus Leconte qui voulait les chasser, ils avaient déjà des alliés de taille.

En effet, ils représentaient alors en Haïti la National Association of Manufacturers avec de puissantes sociétés telles que Swift and Company, Armour and Company, the National Biscuit Company et la Pillsbury Mills qui était déjà alors une multinationale. On comprend que le New York Times en décembre 1911 sonne à nouveau l’alarme contre les menaces (14) dont ils étaient l’objet. La revendication des Syro-Libanais au commerce libre est-elle pertinente, comme certains le croient, pour expliquer l’explosion du Palais national le 8 août 1912 et la mort du président Cincinnatus Leconte ? Un kidnapping mortel dont on cherche encore les responsables. Levier évident des Américains, les Syro-Libanais s’inscrivaient en force dans la durée pour devenir irrésistibles face une bourgeoisie haïtienne pour le moins fantaisiste et vivant encore dans les ombres du procès de la Consolidation. Le secret des Syro-Libanais a été de comprendre la direction du vent et de se mettre sur sa trajectoire.

On s’explique donc que 46 d’entre eux n’hésitèrent pas une seconde pour demander la prolongation de l’occupation américaine en janvier 1921. Les signataires de cette pétition furent : M.J. Kour, John Stambouly, Pierre Sada, Maurice Gebara, Albech Kayen, M.J. Souckar, Joseph Fadoul, Antoine Gebara, Boulos Gebara, Adih Hawly, Nageb Sada, John Boulos, A.B.Bacha, Antoine Abraham Freres, Motes Saieh, S. H. Talamas, John Bross, Ch. Fara, Joseph Jacob, Elis Georges, Abraham Douran, Victor Bigio, Jean Marsouka, Narcis Antoine, Joseph Kassar, E.F. Karpan, Michel Zuraich, Esper Bacah, Habb Joseph, J. Niconla, Joseph Marsouka, Alfred Nicolas, Ch. Marsouka, N.J. Kouri et Joseph Kouri (15) . (à suivre)

Leslie Péan

(1) Laennec Hubon, Le barbare imaginaire, Paris, Le Cerf, 1988

(2) Vertus Saint Louis, Aux origines du drame d’Haïti (1794-1806), P-au-P, Imprimeur II, 2006.

(3) Heinl and Heinl, Written in blood, Boston, Houghton Miffin, 1978, p. 322.

(4) « Haitian war ship Alexander Pétion, with crew and passengers, reported lost », New York Times, September 23, 1893.

(5) Étienne Mathon, M. Frédéric Marcelin, ou L’homme de la petite dîme, P-au-P, J. Chenet, 1895.

(6) Anténor Firmin, « Mémoire au Secrétaire d’État Américain John Hay en date du 24 Mai 1905 », présenté et annoté par Roger Gaillard, Conjonction, numéro 127-128, P-au-P, Haïti, Décembre 1975, p. 136.

(7) Cité dans Raphaël Berrou et Pradel Pompilus, Histoire de la littérature haïtienne illustrée par les textes, Tome II, Éditions Caraïbes, 1975, p. 30.

(8) Benoît Joachim, « La Bourgeoisie d’affaires en Haïti de l’Indépendance à l’Occupation américaine », Nouvelle Optique , Montréal, numéro 4, décembre 1971, p. 50-70.

(9) Brenda Gayle Plummer, « The metropolitan connection : Foreign and Semiforeign Elites in Haiti 1910-1915 », Latin American Research Review, Vol. XIX, number 2, 1984, p. 130-131.

(10) David Nicholls, « No hawkers and peddlers : Lebanese in the Caribbean », Ethnic and Racial Studies, Vol. 4, number 4, Great Britain, October 1981, p. 419-420.

(11) « Syrians driven from a town in Haiti ; Trouble Feared in Other Cities of the Republic, Cause of the agitation Monopoly of the Retail Trades Obtained by Syrians Who Claim American Citizenship », New York Times, August 6, 1904.

(12) Gail Plummer, Race, nationality and trade in the Caribbean : the Syrians in Haiti (1903-1904), The International History Review, Vol. III, number 4, October 1981, p. 521.

(13) Alain Turnier, Avec Mérisier Jeannis, P-au-P, Le Natal 1982. « Help for Syrians barred from Haiti - Large Concerns Here Indicate an Interest Because of Injury to Export Trade », New York Times, 21-22 December 1911.

(14) Vernet Larose, « La réussite commerciale de la diaspora syro-libanaise, notes de recherche », Haïti Nation, 22 juillet 2012.

1 comments:

  • Радомир Эра said...

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