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Wednesday, November 30, 2011

Quelques Beaux titres pour l'Optimisme - Good News for Haïti.

 par Mirvaldy B. Joseph


      Martelly annonce la création de 500 mille emplois sur une période de 36 mois .
  "Tout un agenda législatif qui sera sorti avant le 15 janvier, incluant tous les cadres légaux pour favoriser l'investissement », a renchéri le chef du gouvernement. Réforme au niveau du cadastre, de la douane, de la taxation, climat de sécurité, droit de propriété..."


Des investisseurs étrangers sont prêts à s'installer en Haïti :
 "Au moins 5 grandes entreprises internationales annonceront des investissements immédiats en Haïti "






Digicel et Marriott annoncent la construction d'un hôtel de standard international en Haïti :
  
"Ce grand hôtel financé par la compagnie Digicel à près de 50 millions de dollars, sera disposé de plus de 170 chambres et favorisera la création d'environ 180 emplois directs".


Les chambres de Commerce d’Haïti «absentes» du forum «Invest in Haïti»
"Alors que s’est ouvert aujourd’hui la seconde édition du Forum sur l’investissement en Haïti « Invest in Haïti » qui se tient à Port-au-Prince, à l’hôtel Karibe, la Chambre de Commerce et des Industries d'Haiti (CCIH) et la Chambre de Commerce et d'Industrie Haitiano-canadienne (CCIHC) déplorent qu’elles n’ont pas été impliquées et ne soient pas directement représentées dans cet évènement de grande envergure."



Pour commencer, Daniel Supplice promet le droit de vote.

  "Une carte d'identification nationale pour la diaspora et la possibilité de voter. Tel est l'objectif de Daniel Supplice. Après un mois passé à la tête du ministère des Haïtiens vivant à l'étranger, il se sent plus ou moins en mesure de faire des projections sur le futur."


500 entrepreneurs s'intéressent à Haïti
"Plus d'un demi-millier d'entrepreneurs d'une trentaine de pays ont assisté hier à Port-au-Prince à un forum destiné à inciter les investissements en Haïti.
 Le ministre des Affaires étrangères Laurent Lamothe a annoncé l'adoption de mesures pour faciliter l'implantation d'entreprises étrangères dans le pays, soulignant aussi que la diplomatie haïtienne allait travailler davantage à la promotion du pays auprès des investisseurs potentiels."








Rendre plus fonctionnel le port du Cap-Haïtien




 "A l'invitation de Cap-Terminal S.A. (CTSA), plus d'une vingtaine d'entrepreneurs et des représentants de lignes maritimes ont visité le port du Cap-Haïtien, le dimanche 27 novembre 2011. L'objectif principal de cette intitiative était d'informer ces derniers que le port est toujours fonctionnel et peut offrir des services à l'instar d'autres ports, dont celui de Port-au-Prince. Les responsables en ont profité pour organiser un cocktail de bienvenue en l'honneur des représentants de la firme sud coréenne Sae-A Trading Co. Ltd."




Caracol aura le plus grand Parc industriel du pays et le plus important dans la Caraïbe.

   "Le projet du Parc industriel de Caracol- présenté comme le plus important de toute la Caraïbe- a été lancé officiellement, lundi, les travaux dans cette commune du nord-est d'Haïti.  La stèle  devra créer quelque 20 000 emplois dans un premier temps et 65 000 à long terme."



L'Aéroport International du Cap Haïtien sera prêt en février 2013
 "L'Aéroport International du Cap Haïtien sera prêt en février 2013, les travaux sont réalisés avec l'assistance de Cuba et du Venezuela pour un coût de 33 millions de dollars
Ils  ont également présenté une étude qu'ils ont fait pour tous les autres aéroports dans le pays, nous allons regarder cette étude [...], le Président s'était engagé à reconstruire les aéroports de Port-de-Paix, Jérémie et Hinche...»


Rehabilitation de la Route Nationale #1
  "La Banque Interaméricaine de Développement (BID) et le Gouvernement haïtien ont annoncé hier la remise de travaux de réhabilitation de la Route Nationale #1, et lancé une campagne pour la sécurité routière. La Route Nationale #1 relie la capitale Port-au-Prince au département du Nord, et plus d’un quart de la population haïtienne habite sur ce corridor, en faisant l’une des voies les plus fréquentées du pays.

La réhabilitation de cette route nationale, permettra de réduire le temps de déplacement de 50%, permettant aux personnes et aux commodités de circuler plus rapidement. C’est la compagnie dominicaine Estrella qui a exécuté les travaux de réhabilitation."



Ocho empresas británicas buscan invertir en RD y Haití


El embajador del Reino Unido en el país, Steven Fisher, resaltó ayer que  la misión de empresarios y parlamentarios británicos  busca  oportunidades de inversión en la República Dominicana y en Haití.
 Dijo que en RD y Haiti existe un buen clima para la inversión, por lo cual la embajada británica financió la llegada de un grupo de empresarios de diferentes áreas, entre ellas construcción, turismo y energía renovable.
  El líder de la delegación, Lord Foulkes, es el presidente del Grupo Parlamentario de Amigos de la República Dominicana en el Parlamento Británico. Los demás parlamentarios son Lord Griffiths, Mark Menzies y Rosie Cooper.
La misión empresarial está integrada por Peter Briggs, Edmundo Gil, Joyce Onuonga, Fiona Stewart-Knight, Sean O’Sullivan  y Charlotte Collins, entre otros.


Haitian Coffee Seeks To Regain Global Stature
Haiti recently hosted its first International Coffee Summit, organized by the William J. Clinton Foundation. The event aimed to support local growers and discuss ways to promote and expand the Haitian coffee industry abroad.
Haiti's Minister of the Interior, Thierry Mayard-Paul, emphasized coffee's ties to the country's history and culture. He also reaffirmed agriculture's strategic importance in president Michel Martelly's plan to invigorate the economy.
According to a recent article in the Miami Herald, beans from Haiti's Gwo Chwal region once sold for 30¢ a pound. Now, Japanese roasters are buying these quality beans for $5.50 (a pound). In addition, Cafe Cocano farmers from Haiti's Port-de-Paix are expecting to double exports of their organically grown coffee, already for sale on the Internet and in Italian espresso shops.






Oprah Winfrey Travels to Haiti in Her Next Chapter.

 "The visit of Oprah Winfrey is an opportunity to affect the tourism industry in Haiti, for better of for worse. Winfrey is a very popular personality and well trusted in American culture."




Gazzman Fires Gabriel Laporte From diSIP  (Gadon Problem!!!hahaha)






Haitian Minister of Foreign Affairs Signs Understanding with LS Cable and Systems, Korea


Wednesday, 30 November 2011 06:57

by The Ministry of Foreign and Religious Affairs

Haiti (defend.ht) - Tuesday, November 29, 2011. The Minister of Foreign Affairs and Religious Affairs, His Excellency, Laurent Lamothe, and the president of the company, LS Cable and Systems, Jongho M. Son, carried officially the signing of a Memorandum of Understanding for actors of the firm's South Korean industrial group LG Cable, to soon explore the tracks of investment to promote economic development in the country.
The agreement, signed after the official opening of the second Investment Forum in Haiti, is the result of steps taken by Minister Lamothe during his visit to South Korea in search of opportunities for the country.
The Chancellor announced, in addition, the arrival, soon, of several other foreign investors in Haiti, where the potential is evident in several areas.
Businessman Jongho Son shows a strong desire to come and invest in Haiti in the field of technology, he says his commitment to this agreement will facilitate the creation of new jobs in the country. LS Cable & Systems is a company that operates primarily in the manufacture of fiber optic cables.
 From Defend Haiti

Monday, November 28, 2011

Marriott hotel will be in Haiti Soon!

Marriott International announced tonight that next year it will start building its first-ever hotel in Haiti in Port-au-Prince.
The announcement was made in Haiti during a ceremony with former President Bill Clinton, Marriott International president Arne Sorenson and other VIPs.
"This hotel is one more signal that Haiti is open for business," Sorenson said in Marriott's just-issued press release.
                                     The hotel will rise in the capital's Haute Turgeau area.

Work on building the 173-room, $45 million hotel will commence next year, with an opening date expected in 2014.
Marriott expects the full-service Port-au-Prince Marriott Hotel will thrive as Haiti rebuilds from the tragic 2010 earthquake.
Currently, Port-au-Prince has only about 500 hotel rooms, and none of the hotels have meeting space for the non-government organizations, relief agencies and other groups working to rebuild the capital.
Under the management agreement, Marriott pledged to invest in hospitality training that should benefit Haiti's tourism sector.
Marriott credits Clinton with helping to push the project along and encourage hotel developer Digicel, the hotel developer, to work with Marriott. From the release:
"This new hotel project will stand as a symbol of Haiti's recovery, providing much needed jobs to the Haitian people and encouraging foreigners to visit, invest and work in Port-au-Prince," said President Clinton. "My Foundation has worked with both Marriott and Digicel, and encouraged them to form this partnership. Their investment proves that Haiti is open for business and on the path to economic recovery."
Digicel is the single largest private investor in Haiti and the country's largest telecommunications provider, the release says.

Sunday, November 27, 2011

Haïti-affaire Bélizaire : Luck Mervil y voit un progrès de la démocratie haïtienne


Courtoisie Haiti press network
Le chanteur haitiano-canadien, Luck Mervil, dit voir à travers la dernière crise politique  que la démocratie a connu une évolution particulière en Haïti. Il s’est référé aux réactions des différents acteurs  dans le cadre de l’affaire Bélizaire. 
La star internationale qui participait à un forum du ministère de la planification sur la reconstruction a déclaré que “c’est l’une des rares fois où nos hommes d’Etat arrivent à résoudre un problème de façon démocratique, en se référant à des lois et à la constitution”.

“Il fallait que cela arrive pour comprendre que nous sommes aujourd’hui dans un pays qui est prêt à fixer les responsabilités”, selon le responsable de la fondation vilaj vilaj un projet de constructions de maisons pour les sans-abri.

Luck Mervil dit “connaitre de grands pays à tradition démocratique, où l’on hésite encore à résoudre les problèmes publiquement, comme le font tous les Etats de droit, et cela est une bonne chose”.

Le chanteur a encouragé les Haïtiens à perpétuer ces actes qui selon lui aideront le pays à aller de l’avant.

Saturday, November 26, 2011

Joseph Lambert, probable candidat de Michel Martelly au tiers du Sénat.


Ecrit par Telet Gilles
Courtoisie Haiti24.Info

Youri Latortue, Evalière Beauplan, Kély C. Bastien, Edmonde Supplice Beauzile, Joseph Lambert, Nènel Cassy, Yvon Bruissereth, Michel Clérié, Jean Hector Anacacis. Le mandat de ces dix sénateurs arrive à terme en mai de l’année prochaine. Certains d’entre eux négocient d’ores et déjà avec le pouvoir pour le représenter aux prochaines élections sénatoriales.
Le troisième sénateur du Sud-Est, Joseph Lambert, dont son mandat arrive à expiration en mai prochain, pourrait être le prochain candidat de la présidence pour le renouvellement du tiers du Sénat. C’est Edwin Zenny, premier sénateur de ce département, qui a dévoilé cette nouvelle. « Des négociations sont en cours pour voir si c’est Joseph Lambert qui va représenter la présidence pour le Sud-Est », a révélé le premier sénateur du Sud-Est sur une station de la capitale.
Opposant à Michel Martelly durant les dernières élections et pendant les premiers moments de sa présidence, le chef de la plateforme politique Inite est devenu depuis quelques temps un grand ami politique du chef de l’Etat. Ce qu’il a avoué lui-même. Au Sénat de la République, il est le plus grand défenseur des intérêts du président. En témoigne la soustraction du point f du rapport sénatorial sur l’affaire Bélizaire qui a été obtenu grace à sa grande influence sur ses collègues du Sénat. Il a ainsi sauvé le poste du protégé du président, le ministre de l’Intérieur Thierry Mayard-Paul.


Cf... 
http://haiti24.info/index.php?option=com_content&view=article&id=94:joseph-lambert-probable-candidat-de-michel-martelly-au-tiers-du-senat-&catid=35:actualite&Itemid=28

Friday, November 25, 2011

RORO NELSON Condamné aux Etats-Unis !!!

BOSTON, USA - Un proche ami et membre de la sécurité rapprochée du président haïtien Michel Martelly ne sera pas vu en Haïti pendant quelque temps. Il s'agit de Ronald (dit Roro) Nelson qui a été reconnu coupable par un jury, ce 23 novembre, devant un tribunal à Dorchester (Boston, Massachusetts) et placé en liberté surveillée, ne pouvant laisser les Etats-Unis, son passeport ayant été confisqué.


Des douzaines de supporters de Roro Nelson (et du président Martelly) avaient envahi la salle d'audience en chantant à la gloire de ces derniers, mais le juge David Poole a menacé de prendre des mesures énergiques pour maintenir l'ordre si les spectateurs haïtiens n'avaient pas un meilleur comportement. La plainte contre Roro Nelson a été déposée par une dame nommée Astrid Pantal, 45 ans. Selon elle, Roro Nelson lui doit US$3.000.00 mais quand elle a essayé de se faire rembourser, ce dernier a réagi avec violence, lui assénant coups et blessures.


Astride Pantal considère que Roro Nelson avait les moyens de la rembourser puisque son bon ami, le chanteur 'Sweet Micky', de son vrai nom Michel Joseph Martelly, a été élu président d'Haïti. Après plusieurs tentatives infructueuses, Roro Nelson finit par lui donner un rendez vous devant chez lui à 7 heures du soir. Elle a attendu jusqu'à 10 heures mais aucune trace de Nelson. Celui-ci finit par apparaître une heure plus tard. Mais une violente altercation s'ensuivit. Selon sa présumée victime, Roro Nelson (qui paraissait intoxiqué par une substance non identifiée) tomba sur elle avec force, violences verbales et physiques. Gifles, perruque arrachée, vêtements déchirés.


Roro Nelson a été reconnu coupable de deux charges d'agression et d'agression avec une arme pouvant donner la mort. Il est condamné à passer une année (12 mois) en liberté surveillée. De plus, son passeport est confisqué et il ne peut laisser la ville de Boston sans une autorisation spéciale de la justice.

La lettre de démission du ministre de la justice Josué Pierre-Louis...


 La lettre de démission du ministre de la justice Josué Pierre-Louis suite au scandale de l'affaire Bélizaire.*




Monday, November 21, 2011

Entre Martelly et Mayard Paul c'est déjà la guerre

 Écrit par Jean Monard Métellus
Courtoisie InfoHaiti.net



Ce week-end politique en Haiti est marqué par d'intenses rumeurs et de tractations au plus haut niveau de l'Etat et elles sont consécutives à la bombe larguée hier samedi à l'émission Ranmase sur Caraibes concernant les relations supposées désormais tendues entre deux amis qui étaient devenus des alliés naturels en politique: le président Michel Joseph Martelly et son super ministre de l'intérieur, des Collectivités territoriales et de la Défense nationale. 

Tout est parti d'une séance à huis clos au sénat de la République où le fils aîné du brillant (juriste) Constantin Mayard Paul aurait vidé le sac sur l'affaire Bélizaire. Thierry Mayard Paul qui refuse de se faire porter le chapeau dans cette affaire aurait clairement dit à cette poignée de sénateurs présents que le seul vrai coupable est le président Martelly lui-même car, celui-ci faisait de l'arrestation du député une affaire personnelle et personne ne pouvait l'en dissuader. Le ministre poursuivrait en révélant que le président est incapable de se contrôler pour ne pas faire apparaître le caractère et le tempérament atypique du personnage "Sweet Micky" quand il est en présence de plusieurs personnes. Le sénateur Edwin (Edo) Zenny, ami personnel du président Martelly et fidèle parmi les fidèles de celui-ci était entré dans la salle sans que le ministre Mayard Paul s'en aperçoive et a pu donc écouter toutes ses indiscrétions et révélations. Le chef de l'Etat serait rentré dans une colère non contenue en apprenant la trahison de son allié. 

Il ne jurerait aujourd'hui que par le départ du gouvernement de Me Mayard-Paul. Mais, comment l'obtenir sans provoquer une véritable tempête dans un ciel politique déjà assez assombri. C'est la grande question d'autant que le président Martelly ne peut pas révoquer le ministre lui-même au regard de la constitution puisque le gouvernement est l'émanation du parlement. Thierry Mayard Paul ne serait pas le seul ministre dont les rumeurs de démission affectent. Le ministre Josué Pierre-Louis de la Justice "sacrifié" par le palais national comme les "300 suisses" dans l'histoire de la Révolution haïtienne et le ministre Daniel Supplice qui s'est attiré les foudres du "boss" depuis son intervention volcanique et médiatique du jour de son installation ne seraient eux non plus pas en odeur de sainteté devant le "chef" qui jugerait même leur présence encombrante à ses cotés.  A coup sûr, les prochains jours risquent d'être très chauds et le sénat est lui aussi attendu au tournant avec ses interpellations de ministres et de secrétaires d'Etat.

Sunday, November 20, 2011

Michel Martelly: Un Président entouré, mais pas accompagné.




La présidence, parce que source de privillèges excessifs, attire des amis, des opportunistes et de lèche-culs (sousou). Et, ceci, dans tous les pays du monde. Cependant, le cas d’Haiti est décalvant. D’autant que c’est un nid de misĕre. yon peyi kote chen pon’n. S’il s’agit d’une rĕgle, Martelly n’est pas en tout cas l’excéption. Les flagorneurs sont des centaines ă lui marcher autour, derriĕre, et ă lui faire monter des doxologies. Ils ne lui parlent pas de ses faiblesses, de son incapacité ni de son inexpérience. Aucun d’entre eux ne s’est donné la peine de lui tendre une bible ou une grammaire ă fin de l’aider ă obvier ă son rhotacisme et ă éviter ses éternelles logorrhées. Bien au contraire. On le fait passer désormais pour le rachis de notre société. Et le voici empereur sans un empire. Il croit avoir la main tendue sur la toute la République. Ses dérives en témoignent. Tout président qui est accompagné dans ses réflexions, dans ses actions et réactions se garde de commettre les bourdes dont Martelly se fait reprocher ă longueur de journée. D’abord, il évite l’égomanie puis il privillégie l’allocentrisme. Tel semble n’être pas le champs privillégié du raïs qui a beaucoup plus la tête d’un tapageur, d’un égrillard qu’un sage. On dirait même qu’il est guidé par un génie malfaisant. Il aurait fallu l’affaire Bélizaire pour que le nouveau président devienne une espĕce d’eunique après avoir affiché un air doctoral voire impérial ă chaque fois qu’il est approché. Lynché par une partie de la presse et tiraillé par une certaine gente de la communauté internationale, le président Martelly perd la pédale. Il ment. Il récule. Il trébuche. Il rétracte. Il se découvre. Il est tombé. Mais la gueule n’est pas cassée encore. Que lui reste-t-il après tant de déconvenues? Presonne ne sait. Nous osons dire. Cependant, le président qu’on dit de droite est tellement désemparé qu’il est allé chercher ă gauche ce qu’il ne peut obtenir ă droite. A Cuba, Martelly dénonce l’embargo des Etats –Unis dont il réclame pourtant prĕs de cent millions de dollars pour recamper l’instution militaire démantelée il y a dix-sept ans par l’ex président Aristide. La démarche serait accéptable si Martelly n’était pas macoute. Mais hélas! Quelle aporie! Le régime macoute dont Martelly est issu des matrices, chevauchant Haiti pendant 29 années, n’avait-il pas contribué ă l’isolement de Cuba sur la scĕne internationale avec son vote l’expulsant de l’OEA en 1962 ă Punta del Este-Uruguay? Donc, Martelly est retouné ă ses vomissements. Ne dit-on pas que l’assassin revient toujours sur le théâtre du crime? En tout cas, les mains vides, il est en quête d’un pis- aller qui puisse aider ă changer la donne. Promesse de campagne oblige. Devenu un simple postiche dans le jeu des moines, le chef de l’état aura de toute maniĕre du mal ă combler son asthénie face ă un washington réticent et face ă tout un pan racunier du pays qui ne l’accepte pas encore comme guide de la nation.

Guerby Dujour

Saturday, November 19, 2011

L'arrêté d'Aristide sur l'armée et la police.

L'ARRÊTÉ DU PRÉSIDENT JEAN-BERTRAND ARISTIDE PUBLIÉ DANS LE MONITEUR NO.21 DU LUNDI 13 MARS 1995 SUR L'ARMÉE ET LA POLICE. (COURTOISIE DE RÉSEAU CITADELLE - LES FRÈRES CYRUS ET ANDRÉ SIBERT). 

By Mirvaldy B. Joseph






Wednesday, November 16, 2011

La Remobilisation de l'Armée, un Faux Problème!


Par Mirvaldy B. Joseph
 >>Publié le 16 Novembre soit  2 jours avant le discours et la position finale du Président de la République

La remobilisation de  l‘armée est un Dossier fragile et haïtien.  En ce sens,  Il n’est permis à aucun étranger, quel qu’il soit, de s’arroger le droit de  décider sur sa nécessité ou pas,  d’ailleurs, celle-ci relève d’un droit constitutionnel et sacré  du peuple haïtien. D’autant plus qu’elle est une promesse électorale, nul ne peut empêcher à un président d’honorer ses Paroles.
Ainsi  saluons-nous solennellement la décision du chef de l’Etat de se tenir ferme derrière sa position, en dépit même de la menace d’une non-Assistance Internationale à ce dit projet.  

Par contre,  Le bon sens et la discipline intellectuelle exigent de  tout gouvernement l’organisation de ses démarches en des points de priorités au rythme gradué des nécessités les plus urgentes de sa population. Ensuite définir un agenda   factible,  mensurable, ordonné et  canalisé vers une synergie d’action pour le soulagement progressif du quotidien.

D'aucun questionne l’idée de faire tourner les premières heures pour le changement  autour d’une certaine remobilisation spontanée de l’Armée.  Ce qui  n’insinue nullement qu’on sous-entend que le peuple n’est pas dans le besoin du symbole de Son orgueil, de son Indépendance et de Son histoire, mais plutôt que  la création d’une institution de telle envergure, d’un tel prestige et dont le poids pèsera tant sur le Destin, est trop complexe pour être créée dans un contexte rapide, fragile, précaire et émotionnel.

En outre, on ne peut pas s’offrir le luxe de commettre les mêmes erreurs de ceux qui l’ont démantelée 17ans plutôt.  Ils l’ont fait avec arrogance, égocentrisme, myopie et mépris pour toute conception et point de vue contraire aux leur. Ils n’ont pas tenu compte de l’avenir et des complications de son démantèlement spontané.   Rien n’a été fait dans un dialogue, un débat contradictoire,  ou un travail intellectuel, calme et réfléchi. Mais selon les émotions et les caprices d’un Homme et amis  fidèles convaincus d’être les seuls à avoir raison. De surcroît, avec la complicité et l’applaudissement  de ce même peuple naïf, aujourd’hui pro Armée,  qui dans le temps  scandait « Aba Lame ».

Parfois,  il m’arrive de sourire quand des esprits malins, pourtant cultivés,  avancent  l’insécurité et  la présence de la Minustah pour justifier une création émotionnelle et précipitée de l’Armée. C’est absurde de penser que  l’insécurité  peut  être résolue avec le remobilisation de cette dernière.  Comme si celle-ci était un service public de proximité comme la Police qui va faire respecter la loi, assurer la sécurité, arrêter les délinquants, protéger les vies et les biens dans le pays. Quel rôle joue une Armée? 
Si l’insécurité est chronique, c’est tout simplement parce que nous ne disposons pas d’une police a la hauteur de ses défit. Une police 8.500 hommes mal équipés pour une population de 10 millions habitants dont 65% analphabète et 85% chômeurs.  Alors qu’espérerions-nous  de la Sécurité des vies et des biens? Résolvons le problème par sa  propre solution d’abord!

Cette position ne se confond pas à celle de l’International vu qu’elle n’a rien à voir avec le passé de l’armée sans cesse questionné.  Cette Force Nationale comme majorité d’autres ont dans leur registre des Histoires noires, mais aussi des Histoire épiques qui font la Gloire de leur Peuple.  Il ne fait aucun doute que les apports passés  de l’Armée à la  nation Haïtienne sont Incommensurables.

Mais moi, Je m’inquiète sur la non-resolution du problème de l’insécurité après l’investissement d’une bonne partie de notre modeste ressource dans un moment où, comme l’aurait dit  Claude Roumain, “nous devrions tenir compte de la nécessité de réduire les dépenses inutiles pour concentrer le maximum des ressources financières disponibles sur la reconstruction et des politiques publiques génératrices d'emplois effectifs et des projets susceptibles de dynamiser les investissements et aussi à améliorer les conditions de vie des plus défavorisés...?”
Je m’inquiète du vide institutionnel qui se creusera après le départ de la Minustah, en dépit de la création multimillionnaire d’une Force Symbolique de 500 hommes qui ne pourra pas la substituer et qui le pire de part le contexte de sa remobilisation sera encore démantelée dans un futur pas trop loin.

Pourquoi on n’investit pas  à préparer  sage et  intelligemment le départ de la Minustah en modernisant, restructurant et surtout en augmentant l’effectif de la police en fonction de la quantité de Soldats UN qui partiront,  soit  4.000. Et du même coup lancer une “Aide Police” à sexe mixte, armée de sprays paralysants, bâtons électriques et menottes pour les zones résidentielles, les places publiques, les marchés publiques, les petits quartiers, les provinces reculées et Une police Militaire pour les Frontières. Entre temps, On entamera le travail d’une commission civile multipartidiste, multisectorielle et multigénérationelle sur un Agenda National à mi-terme, pour la Remobilisation d’une armée apolitique avec de nouveaux jeunes dans une nouvelle philosophie, avec des sources de financements claires et définies, une nouvelle conception vers une durée sans FIN. Et, sans l’implication directe de l’exécutif afin d’éviter sa politisation et des reconnaissance inutile susceptible  d'être un Danger à la fragilité de notre Démocratie.

En somme, les forces antagoniques du pays ont besoin de trouver, d’abord, une atmosphère de confiance  pour la création autonome  et progressive d’une Armée qui existera à tout jamais.
La patience donne toujours de bon fruit,  pourquoi Précipiter ?

Mirvaldy B. Joseph

N.B.  Position Finale du chef de l'Etat --- 18 Novembre 2011
   http://www.defend.ht/politics/articles/presidential/2029-martelly-foregoes-reinstating-haitian-army-for-commission-of-study

Saturday, November 12, 2011

BRUIT!!!


Garry Vicctor

Haïti: Je me suis rendu une fois dans un monastère bénédictin où j'ai passé une semaine. Certains de mes amis s'étonnaient de ma capacité à rester des heures dans un espace complètement silencieux. Quand je vais à la plage, je choisis toujours le milieu de semaine pour éviter le bruit, le vacarme de la foule qui ne peut s'imaginer être au bord de la mer sans bruit, sans cris, sans vacarme, sans des décibels à péter les tympans. C'est vrai qu'ici le bruit est partout et quelqu'un peut se retrouver désorienté dans le silence, surtout si son intérieur n'est peuplé que de vide. Trouver un lieu de silence chez nous n'est pas facile. La nuit, il y a les génératrices, la radio du voisin allumée à plein volume, car ici on ne respecte pas les convenances. Il faut compter, de jour comme de nuit, - et j'en oublie pas mal - les esclandres, les rumeurs proches des marchés publics, les publicités de rue, les pots d'échappement en mauvais état, les tambours et parfois les prières et les chants des protestants voulant imposer, parfois avec haut-parleurs sur les toits, la parole de Dieu à tous les mécréants des alentours. En passant, je m'étonne toujours de constater que certains pensent qu'on peut rencontrer Dieu dans le vacarme, le bruit et les jappements névrotiques des pasteurs. De toute manière, s'il y a certains qui croient que c'est possible, ils auraient dû avoir au moins la décence de ne pas déranger les citoyens qui ont besoin d'un peu de silence pour travailler, se reposer ou dormir tout simplement. Le problème devient plus flagrant quand le bruit s'insinue sans gêne dans les écoles où les hôpitaux. Le pire, ce sont ces fous isolés qui, au petit matin, se mettent hargneusement à prêcher devant votre porte, vomissant leur frustration et leur fiel sur le peu de biens que peut posséder un citoyen qui travaille à la sueur de son front. Malheureusement, ces fous ne peuvent aller devant la porte d'aucun grand commis de l'État où d'un richissime voyou.

Beaucoup de bars, de night-clubs fonctionnent sans insonorisation, sans souci des voisins, et ceci jusqu'au petit matin. Celui qui s'aviserait d'en faire la remarque aux propriétaires ou aux employés de ces boîtes se ferait immanquablement éjecté. Demander à un voisin de baisser le volume de sa radio ou de son téléviseur est presque considéré comme un affront (yon manke dega). Un Haïtien qui se plaint du bruit manque certainement un chromosome pour être un natif natal. On peut aussi se taper pendant des heures la mémorisation par coeur et à tue-tête, comme cela m'est arrivé une fois, d'une dissertation historique avec l'énoncé du sujet en prime ou encore les différentes étapes de la photosynthèse. On comprend pourquoi nos coqs chantent maintenant toutes les heures. La folie des hommes les a contaminés.
Le bruit ! Voici un quotidien contre lequel il faudrait sévir et qui mériterait d'être régulé par une loi. Obliger tous les bars, les night-clubs à être insonorisés. Interdire que les lieux de culte se servent de haut- parleurs dirigés vers l'extérieur pendant la nuit et au petit matin. Interdire de faire fonctionner les génératrices non silencieuses dans les quartiers résidentiels aux heures indues. Bref, un tas de mesures qu'il faudrait prendre si ce pays était effectivement gouverné. On pense ici que c'est cette prétendue reconstruction avec Clinton dans le dos qui fait qu'on gouverne. Si un gouvernement ne prouve pas dans le quotidien son existence, il n'est que farce, comédie, monstruosité.

Comme c'est triste de parler de tourisme quand justement rien n'est fait pour rendre ce quotidien moins bestial, plus humain. Combien d'étrangers se sont plaints justement du bruit dans ce pays ! D'autres, malheureusement, ne déploreront pas le prix exorbitant de nos hôtels, le mauvais service, le manque de choix culinaire et la mauvaise qualité de la cuisine. La Minustah, les institutions internationales, les ONG, les églises paient. Mais les vrais touristes, ceux qui font la fortune des autres pays de la région - pas certains de notre diaspora désireux d'exhiber leurs dollars comme signe de réussite - eux qui devront dépenser leurs économies patiemment construites au cours des années, croyez-vous qu'ils accepteront « ça » ?

   Garry Victor


Wednesday, November 9, 2011

Pro-army group in Haiti accuses president of breaking campaign pledge


“You can’t change your word all the time as president.”



WASHINGTON POST --  Pro-army group in Haiti accuses president of breaking campaign pledge to restore military. A group of aspiring soldiers and former troops criticized President Michel Martelly on Wednesday, saying he is breaking his campaign promise to restore Haiti’s army.


At a news conference in the Delmas section of the capital, the leaders of a group calling itself the Organization of Demobilized Soldiers for the Reconstruction of Haiti accused Martelly of not sticking to his word. “As president you must have one word — either yes or no,” ex-soldier David Esperance said as two dozen men in camouflage pants stood behind him. “You can’t change your word all the time as president.”

The charge came five days after the Martelly administration said the president would announce details about a new “public security force” on Nov. 18 instead of a plan to revive the national army.

The army was disbanded in 1995 by then-President Jean-Bertrand Aristide because of its long history of abuse and coups.

Martelly said as a candidate that he wanted to restore the armed force. In September, The Associated Press obtained a government plan to bring back the military with 3,500 soldiers at the cost if $95 million.

The new military would be responsible for border patrol, disaster response and nationwide surveillance, according to the plan. It would later replace a United Nations peacekeeping mission that has been in Haiti since 2004.

It’s unclear who would foot the bill.

The U.S. State Department has said that it would help strengthen the national police force, which has 8,500 officers in a country of 10 million, instead of helping rebuild the army.

Members of the pro-army group and similar organizations in the countryside have been training in recent months with the hopes of securing a job in the planned force.

Saturday, November 5, 2011

Why Haiti Does Not Need a New $95 Million Army

Amy Wilentz -


- As one of his first executive acts, Haiti’s new president, Michel Martelly, has asked donor nations to help him re-establish the army that was disbanded by President Jean-Bertrand Aristide 16 years ago. The initial cost: $95 million, which will go, Martelly says, to a starter force of 3,500.

At best, Martelly’s priorities are confused. At worst, they are ominous. He is proposing to spend a lot of money on a militia that Haiti doesn’t need when the country is still in shambles because of the 2010 earthquake. Worse, he is reconstituting an institution that was used, from the 1950s onwards, almost exclusively as a tool of oppression.

Martelly ought to make completing Haiti’s recovery from the earthquake his first order of business. More than 500,000 Haitians remain homeless in the quake’s aftermath, living in squalid tent camps that punctuate Port-au-Prince and its environs. Government offices -- the presidential palace, the prime minister’s office, the ministries of finance and justice, the legislative building, and the bureau of taxation -- are in ruins. Electricity is still unreliable in Port-au- Prince, and more erratic in the provinces. Sanitation is minimal in the capital; a cholera epidemic -- death toll 6,600 -- rages into its second year.

Haiti’s History

It’s easy to understand, if not forgive, Martelly’s interest in an army, especially given Haiti’s history. Because independence from France in 1804 was hard fought and hard won by the slave generals who were the country’s founding fathers, the idea of an army has always been dear to Haitians. Without a military, it was thought, Haiti would be open to another conquest by foreign forces. After independence, Haiti and the neighboring Dominican Republic fought a few battles.

By 1915, Haiti’s army was so dysfunctional that 330 U.S. Marines were able to take over the country without military resistance. The U.S., which occupied Haiti for the next 19 years, disbanded the army and created a replacement called the gendarmerie or “garde,” which fought alongside the Marines against Haitian guerrillas who opposed the U.S. presence.

After the Americans left, the army that evolved from the “garde” continued the tradition of using its arms solely against fellow Haitians in the service of whatever regime was in charge. Eventually, its officers developed their own taste for power. They would take interim control, choose the next president and oust him, then the strongest among them would run for president.

Dangerous Secret Police

When the ruthless dictator Francois “Papa Doc” Duvalier became president in 1957, he countered the army’s power by establishing his own force. The Volunteers for National Security -- or Tontons Macoutes, as they were called -- were a dangerous secret police loyal only to him. After Duvalier’s son and successor was ousted in 1986, the Tontons Macoutes were disbanded, though never properly disarmed.

In 1995, Aristide dissolved the army, officially because of its repugnant human-rights record. At the same time, he hadn’t forgotten that the army had participated in a 1991 coup that ended his first term in office. The weapons of the army, like those of the Tontons Macoutes, were never thoroughly confiscated.

Today, Haiti’s internal security is overseen by the seven-year-old United Nations Stabilization Mission in Haiti. The 12,000-person force suppresses unrest and helps Haitian police cope with crime, including kidnappings and drug trafficking. The mission won’t stay forever, of course, and has already drawn down its numbers, from 13,000. Clearly, Haiti will need a way of ensuring its own security.

Martelly says he wants to re-establish the army as a supplement to the still weak Haitian national police, a force that the UN, along with various aid groups, has been trying to professionalize for more than 10 years. And he believes reviving the military is a way to address unemployment, officially estimated at around 50 percent but probably much higher.

These, however, are not good reasons to raise an army in Haiti. The solution to a weak police force is to strengthen the police. The solution to joblessness is jobs, not barracks.

One Short Border

Haiti’s security concerns are domestic ones, best handled by a well-trained police force. The nation’s one short frontier, with the Dominican Republic, is quiet and can be patrolled by a small border guard. The only serious external interventions in the past century have come from the U.S. and the UN, and against them, any Haitian army would be powerless.

What a resurrected army could do is precisely what Haiti doesn’t need again. I was shot at by the Haitian army several times in the late 1980s, when I was reporting on popular resistance to the military regimes that followed the fall of Duvalier. Not only did the soldiers open fire on unarmed demonstrators, but they followed as I fled with the protesters into the shantytowns, and continued shooting. They went from house to house, looking for demonstrators, beating some and imprisoning others.

Michel Martelly needs to think in original ways about how to run his exhausted country, rather than hew to worn- out Haitian traditions of macho and militarism. If he wants to build a brigade, let him build a street-building, house- constructing, sewer-digging, tree-planting brigade. Let him upgrade the sorry Haitian police. He can start by paying them decent wages, which will improve morale and thus performance and make them less prone to corruption.

Certainly the $95 million that Martelly hopes to raise from donors in order to build an army could provide thousands of jobs and many services and improvements that Haiti sorely needs. Maybe he could look for funds to train and pay teachers, which is what Haiti really requires to build its future. Instead, Martelly wants to use $15 million of the $95 million he seeks to pay pensions to ex- soldiers, many of whom are sworn enemies of Haiti’s democracy. These are neither judicious nor innovative steps for the first president elected in post-earthquake Haiti.

(Amy Wilentz is the author of “The Rainy Season: Haiti Since Duvalier.” The opinions expressed are her own.)