–Le Manifeste pour une nouvelle Génération.

Wednesday, February 23, 2011 3 comments

J'Ose croire en une Haiti...









J’ose croire  en une Haïti où la pauvreté extrême et l'insécurité –    l'analphabétisme et la corruption sont des pages tournées du passé.

Une Haïti où les  grandes décisions nationales, loin des émotions, du fantaisisme et de la frivolité populaire, se  prennent  selon la sagesse et la justesse d’une idéologie;   une Force de Pensée qui prévoit et protège ;  une Machine à décider qui prend en compte les gens frustrées  qui croupissent dans les bas-fonds sordides de Solino,  de cité Soleil,  de la Saline,  de la Fossette et du  Raboteau.  Une idéologie qui ne soulève pas un groupe ou une classe contre une autre mais rassure chaque haïtien indépendamment de son niveau économique, de sa couleur de peau ou de son orientation sexuelle, qu’Haïti est son chez-lui et qu’il est inconcevable de se sentir étranger dans son propre pays


J’ose croire en une  vision qui préconise, en guise d’une assistance chronique et aveugle à la population, un accompagnement dans la dignité et dans l’espoir vers une sortie honorable de sa misère.  Un accompagnement  tissé dans la création d’opportunité et d’ouverture  permettant non seulement de vivre  sa liberté, mais surtout de cultiver son courage afin que, dans l’honneur, il triomphe sur son présent et décide son destin.


J’ose croire qu’on est un peuple courageux, fier et laborieux, dont l’histoire est faite de gloire et de lutte perpétuelle pour un destin de liberté et de Grandeur.  De ce fait,  ce peuple ne saurait à la recherche d'un Etat qui lui fournira tout tel un oisif ou parasite, mais plutôt un qui saurait lui créer opportunité, support,  protection, et encadrement pour être en mesure de concocter lui-même sa prospérité, créer sa richesse et vivre dans l’honneur et la dignité.  Il veut Un pays  où son talent et sa propre force de travail lui procure bien être, liberté et auto estime. Car il  est convaincu que la plus noble source de liberté est le Travail et que le plus grand danger à  l’épanouissement plein, à la liberté, à la création de richesse  et de service dans une société  est  la Providence, quelle qu’elle soit .  Aucune société ne peut être libre et indépendante, si elle ne s’épanouit,  ne produit  et  ne  satisfait ses besoins de part lui-même.  Un pays libre et intelligent assiste  aveuglement à ses handicapés et ses vieillards, mais accompagne ses indulgents et ses enfants vers leur autonomie.  

Elle protège, encourage  le dynamisme de ceux qui produisent et comprend que  sa prospérité ne dépend pas des ressources naturelles qu’elle dispose sinon de la quantité de richesse et de service que créent les éléments de sa  dite société,  la raison pour laquelle,  assurant leur liberté,  elle incite  l’imagination à la production et à la création pour  la prospérité de Tous.


J’ose croire en une Haïti où il ne sera point  Audace et Utopie de naître á cité soleil et  grandir ses enfants á Vivi Michel sans laisser le pays.  Une nation d’opportunité,  fière de la réussite de chacun de ses fils et  inspirateur d’espoir aux plus humbles.  Un Etat où un gouvernement de support populaire n’insinue point  ennemie  et danger de l’élite économique et intellectuelle.  Cette élite, désormais modèle et accompagnatrice,  dans la quête vers cette société créative, juste et égalitaire en terme d’opportunité et de justice sociale.

 « Un vrai progrès démocratique ne consiste pas  d’abaisser l’élite au peuple mais d’élever le peuple vers l’élite. »


J’ose croire en une économie de Marché où l’Etat n’est ni absent ni omniprésent, il régule et protège aux moments opportuns contre l’anarcho-capitalisme, la Monopolisation du commerce et l’exploitation des plus vulnérables, sans cesser d’assurer et maintenir les intérêts de ses créateurs de richesse.

 Je crois  en ce que Richard Devos aurait appelé  « Capitalisme avec compassion »,  qui crée continuellement  de nouveaux riches, multiplie les opportunités aux plus indulgents,  promeut une communauté  agro-industrielle qui ne se limite pas à exporter de la matière  première mais  également des produits finis…   Et qu’en guise  de s’obstiner à refaire son passé,   opte à s’adapter et prendre  le monde à sa vitesse actuelle sur la route de  la technologie, la science et l’Industrie.



J’ose croire  en une réforme profonde de  l’éducation haïtienne.  Gratuite plus moderne et plus accessible, axée sur la compétition, la réduction progressives des années de classes et l’augmentation des heures d’enseignement par jour.

Il est crucial que cette réforme reconsidère la situation des professeurs méritant d’un meilleur salaire et d’un logement social gratuit.  Un éducation qui révise la forme et le contenu de l’enseignements, redéfinit  le phénomène de « ré doublure des classes » quand, ironiquement  il y a trois mois de vacances qui auraient pu être trois  mois de tutorat visant á épargner cette perte de temps qui constitue un retard phénoménal de notre jeunesse trop âgée dans la course de la globalisation.  De là surgira l’importance de la conception d’un nouveau programme scolaire pour les gens dont l’âge dépassé, ne sont plus acceptés au programme régulier défini par l’Etat.  

En outre,  cette réforme fera en sorte que l’école rurale bénéficie du même standard moyen que l’école urbaine, ce en y déléguant  des professeurs de qualité gratifiés d’un  extra salaire, logement, transport et disponibilité d’infrastructure. Ceci impliquera une augmentation calculée d’investissement dans l’éducation qui ne sera pas de simple  construction de nouveaux bâtiments mais d’une conception nouvelle de justice sociale, cheval de bataille contre la migration sociale qui détruit, désespère et atrophie l’émancipation de nos provinces reculées.

   « On n’élève le peuple vers l’élite que par L’éducation. »


J’ose croire en une société haïtienne armée d’une justice  indépendante  et moderne qui s’inquiète  du droit de nos citoyens,  de la prostitution de nos enfants, et  la vulnérabilité de nos femmes.  Une justice qui s’érige contre le « restavequisme »,  combat l’impunité  et la corruption dans nos institutions. Elle  s’occupe de l’amélioration des conditions de nos prisonniers et du respect des droits des homosexuels contre la discrimination et  l’inégalité des opportunités.  Une justice qui ne se laisse pas vassaliser mais dont la glaive Justicière, dans les moments opportuns, frappe ses alliés les plus fideles  et dans l’innocence protège ses adversaires les plus farouches.


J’ose croire en  une société de femmes  émancipées et respectées,  de femmes syndicalistes et chauffeurs.  De femmes entrepreneurs et présentes massivement dans les universités et dans les élections.  Car une Maison au sein de laquelle les femmes sont inactives et  assument peu de responsabilité est souvent dysfonctionnelle… 

J’ose croire en une reforme de  Santé qui ne consiste pas seulement en  création de nouveaux hôpitaux et dispensaires mais qui manifeste foi en un système universel moderne  garantissant soins  de qualité et gratuits,  investissant la majeur partie de son énergie dans l’attention primaire,  sécurité sociale et une armée  invincible de médecins de Familles. Un système qui anticipe dans la lutte contre les épidémies,  éradiquant des maladies endémiques, éduquant la population, réduisant les mortalités maternelles et néonatales, défiant les malnutritions infantiles, comblant les grandes brèches existantes entre les soins de campagnes et ceux des villes. 

 Et du même coup se prononçant pour  l’amélioration décente des conditions salariales de nos agents sanitaires et de nos médecins.

J’ose croire  en un état serviteur, moderne, ami de tout le monde mais stratège  définissant sa diplomatie dans des contextes consensuels et non paternaux ou patronaux,  déterminant á renforcer ses atouts géopolitique pour pouvoir s’imposer dans certains combats diplomatiques et mieux négocier ses intérêts.

Un état qui comprend le jeu et l’enjeu de la république dominicaine. Qui se positionne et érige la force de ses intérêts en fonction des faiblesses de certains paramètres étudiés de  l’Etat voisin. Mais il reste confident qu’en dépit de tout, celui-ci doit être son meilleur allié avec qui il importe  construire et concevoir  une coopération forte et franche du genre Brésil - Argentine,  Angleterre - USA.  Car dans 30 á 50  ans la république Dominicaine sera un outil indispensable pour une place assurée au concert des nations de l’Amérique latine, qui sera bien sûr, l’une des plaque tournantes et décisives de la diplomatie Mondiales.  Par là,  il y a lieu de comprendre que Le bloc Amérique Latine sera si fort  qu’avec son support inconditionnel, il nous sera plus facile de résister á certaines pressions venant des Gouvernements et Ambassades de certains pays.  La souveraineté et le respect de la nation sera moins en danger.

Alors, Pensons futur.  Consolidons notre diplomatie dans la région. Installons des bases d’amitié forte  et durable.  Profitons de l’atout de cette grande quantité d’ haïtiens qui s’expriment bien en espagnol. La récolte sera grande pour nos petits fils.

J’ose croire que  « être haïtien » réside dans l’âme et non dans une feuille de papier où un livret.  Nous devons ouvrir notre terroir d’esprit á la venue d’idée nouvelle. Il est importe de considérer le droit de vote de tous les haïtiens indépendamment d’où ils se trouvent sur la planète pour vu qu’ils naissent de parent ou du territoire haïtien. Les haïtiens de l’extérieur ont le droit  de jouer leur rôle de citoyenneté et de pouvoir se porter candidat. Bien que je ne cautionne pas la candidature d’un citoyen á multiple nationalités au parlement et á la présidence.  A mon humble jugement, je pense que, dû à la fragilité de notre état et la manque de maturité d’un service d’information fiable, ceci pourrait révéler dangereux et imprudent pour l’avenir de notre souveraineté nationale.


J’ose croire que le jour viendra où nous réclamerons nos citoyens sans-patries abandonnés  dans les bateys et les bidonvilles de la république dominicaine. Ce sont des victimes dont leurs parents ont été vendus par nos gouvernements ou qui était forcé de fuir la misère de cette nation négligée. Ils sont dignes du droit á la nationalité haïtienne,  nous devons  assumer ce devoir moral.


J’ose croire en une politique de l’environnement qui vise á protéger nos mornes, nos villes et nos campagnes. Une politique qui élabore une perception  globale et anticipatrice de l’environnement, dont la protection  est une arme á plusieurs tranche qui peut aider á combattre l’analphabétisme, la délinquance juvénile, la création d’emploi, la faim, et l’insalubrité de nos villes.

Il ne peut pas y avoir d’esprit saint dans un corps négligé et l’épanouissement  de tout peuple dépend de l’état et la santé de son environnement

J’ose croire que sans un contrôle strict de la planification familiale et et de l’avortement contrôlé et régit par la loi, il sera impossible de lutter contre la pauvreté, et de définir une politique de développement durable, voire protéger l’environnement de manière effective.  Les pays jouissant des meilleurs environnements, de meilleures éducations et des meilleurs niveaux de vie sont ceux qui contrôlent et maîtrisent le dérapage du désordre démographique de leur population.

 

J’ose croire en la Liberté des élection et en la sagesse du peuple souverain.. Et que le moment viendra où la force des élection ne résidera pas dans les armes á feu et la violence entre des hordes politiques improvisés ou dans un populisme messianique vulgaire sans vision mais dans la force des idées, des convictions et de la Persuasion des partis politiques modernes et structurés.

J’ose croire en une presse libre, moderne et indépendante - éclairée et nationaliste. Une presse crédible, une presse qui informe sans  détruire  ou qui attaque sans déstabiliser, et qui discrimine bien «  Etre responsable «  d’ « Etre Transparent ». Une presse  qui protège et oriente son pays vers la lumière.


J’ose croire en la Jeunesse Haïtienne. Une Jeunesse qui pense, qui s’inquiète, qui s’implique et participe. Une jeunesse révolutionnaire sans être révoltée. Une Jeunesse Espoir.


J’ose croire en une Haïti dirigé par un Système fort  visant á protéger, par dessus de tout, la survivance de Notre Nation dans la Fierté,  la Gloire et la Prospérité continue.


Ô mon Dieu! J’ose croire ! J’ose croire ! J’ose croire !


Dr. Mirvaldy B. Joseph


3 comments:

  • Nicot Pierre said...

    il nous reste de faire croire aux autres jeunes que ce rêve est possible mais avec nous tous. il faut creer un vrai virus pour les contaminer tous l'esprit et les porter a croire que le changement c'est nous. Seul on y peut rien et sans cette foi collective c'est une pure utopie.