Pensez –vous que j’ai réalisé seul mes projets? J
Je suis de ceux qui pensent que l’entraide et le travail en équipe est tout ce qui conditionne la réalisation d’un projet, d‘un but. Au cours de ces dernières années, je me suis mis ardûment à travailler dans le social, avec des modestes moyens qui sont à ma disposition, c’est à dire mon cerveau, mon audace, des amis qui me donnent des idées, et parfois même mes propres petits moyens économiques. Ma vision des choses et ma conviction ont toujours été la force qui me pousse vers ces actions, et ensuite cette obsession d’être un modèle dans ma famille, satisfaire et rendre fière une mère pauvre et célibataire qui a tout perdu à cause d’un enfant unique. Et aussi cette idée de pouvoir inspirer à d‘autres jeunes de mon âge de travailler pour son pays sans rien à attendre en retour. Qu’on peut être à la fois un intellectuel et un homme avec les pieds sur terre, proche de son pays, de sa culture et de son peuple. Qu’il est possible de travailler à La Fossette avec des enfants pauvres, et en même temps à Auberge du Picolet avec des riches entrepreneurs sans cesser d’être au service d’une cause ou poursuivre un rêve. Mais jamais au grand jamais mon idée fut d’avoir un bénéfice économique quelconque ou de travailler à briller seul.
Car je sais que ce n’est pas facile d’être Seul face à sa liste de tâches, seul face à ses responsabilités, seul face à ses échecs. Je suis toujours quelqu’un qui lutte contre l’individualisme stérile et médiocre qui caractérise le leadership de notre société. Dans aucun de mes projets, j’ai été seul. Mais maintenant il y a lieu de demander et définir comment j’ai constitué mon équipe.
Faire une équipe dépend d’une ouverture d’esprit dénuée de toute forme de discrimination ou complexe. Une équipe est fragile, sa construction est longue, c’est un construit humain où chaque individu à son importance. Un seul élément peut détruire cet équilibre instable tel un château de cartes. L’un des faits que nous remarquons souvent c’est une tendance à se laisser tenter par l’idée de former une équipe avec seulement des gens de son âge, de son université, de sa sale de classe, d’anciens collègues. En sommes on a tendance à préférer des personnes qu'on connait déjà. Alors qu’En réalité, c'est la nature et l'ampleur du travail à réaliser, la qualification et l’intérêt des personnages qui doivent conditionner le choix des co-équipiers. Car un travail nécessite de chaque membre une certaine disponibilité, un sens de l'organisation élevé, et que chacun voit et définit personnellement clair pourquoi il est important pour lui d’atteindre le but de l’équipe.
Dans les équipes, il faut éviter de choisir ses co-équipiers sur des critères sentimentaux, afin de réduire les figurants et les oisifs. Il faut des gens efficaces qui comprennent l’idée et qui sont disposées à apporter leurs « Pierres » personnelles à l’édifice (c’est dire, il faut que celui-ci dispose pour le moins d’une Pierre). L’édifice, c’est la matérialisation du but, clair et partagé, et le tout sous un leadership approprié.
Mes co-équipiers, je les trouve partout. Je les cherche partout, J’écris des amis et inconnus sur facebook pour demander des avis, conseils et référence. Parfois je voyage pour aller chercher mes co-équipiers selon l’ampleur et la nécessité du projet. Car je veux toujours un dream Team.
Je me souviens deux ans de cela, pour un projet de Création de Parlement de Jeunesse de l’Ile (dominico-haitien), j’ai voyagé de Santiago jusqu’à Port-au-Prince pour aller trouver des co-équipiers habiles dotant déjà d’une certaine expérience dans le domaine (Alexandre Telfort, a l’époque Président du Gouvernement Jeunesse, Chenet Torrilus, un autre collegue) et des dominicains Jose Luis de Los Santos (Président du Parlement jeunesse dominicain de l’époque) accompagné d’autres membres de ce même parlement, Projet qui m’a valu un prix de Reconnaissance du Parlement dominicain “Légions d’honneur de Leadership Juvénile International” et titre honorifique d’Ambassadeur du Gouvernement de Jeunesse haïtien.
En Aout dernier, pour un projet de Bidonville “Tounwa edikasyon Tipoto”, je suis allé, laissant Santiago, jusqu’à la Fossette, une bidonville du Cap, pour constituer mon équipe. Là, j’ai recrute 6 jeunes dont deux musulmans qui voulaient exposer leur savoir faire et amplifier leur crédibilité de leadership dans leur quartier, et moi j’ai financé le petit projet de mon propre compte (quelque chose que j’avais pour celebrer mon Anniversaire, « 15 Aout »).
Dans l’équipe du dernier projet du Jumelage Cap-Haïtien Santiago, j’étais le plus jeune.
Mon équipe à été constitué de deux vieillards Jose Charles Alegria (65ans), Ramon Pichardo (68ans), un entrepreneur dominicain, et ensuite j’ai voyagé (chômant mes obligations à l’hôpital) jusqu’au Cap pour constituer une équipe technique, ce qui fut facile grâce à l’ouverture de l’esprit du Maire, et la bonne foi d’une amie entrepreneur bien connue de la Ville…
Mon équipe à été constitué de deux vieillards Jose Charles Alegria (65ans), Ramon Pichardo (68ans), un entrepreneur dominicain, et ensuite j’ai voyagé (chômant mes obligations à l’hôpital) jusqu’au Cap pour constituer une équipe technique, ce qui fut facile grâce à l’ouverture de l’esprit du Maire, et la bonne foi d’une amie entrepreneur bien connue de la Ville…
Et ceux, sans compter les équipes que j’ai constituées avec mes proches comme fut le cas pour « le Prix Jean Price Mars », « Haïti in Green » et autres.
En sommes, je crois et j’aime travailler en équipe. Et tout ce que j’ai fait, ils ont réussi grâce à un Groupe. Ma conception d’équipe est large, variée complexe et aussi audacieuse que Moi. Je ne fais pas d''équipe pour le plaisir de "Faire équipe" ... Voilà ce qui conditionne la réussite de mes réalisations.
Mais les questions maintenant :
“Mirvaldy aime-t-il les Associations?” “Aime-t-il les groupes ou l’on passe des éternelles heures à faire des comités, à discuter « Qui doit être le Président, Qui est le Leader ou de quoi parlera-t-on dans la prochaine réunion?” « Mirvaldy, se donne-il à des groupe qui passent des jours et des nuits à chercher des sponsors et des organisations pour réaliser un petit projet” « Mirvaldy, aime-t-il travailler avec les mêmes équipes ? »
Ca, je l’ignore.
Ca, je l’ignore.
Ce dont j’en suis sûr, Je suis un homme de conviction et de foi, avec des faiblesses et défauts comme tous les jeunes de mon âge. Je ne travaille pas pour briller, ou par ambition du pouvoir sinon pour atterrir mes idéaux et mes principes afin qu’ils soient au service de ma patrie. J’expose mes réalisations sur Facebook pour pouvoir inspirer à d’autres qu’il y a plein de choses qu’on peut faire sans avoir une association ou organisation, ou sans se courber à des formalité de Bureaucratie qui décourage l’enthousiasme. Qu’on peut vivre en République Dominicaine sans se laisser coincer par l’idée de Victimisation ou du Racisme. J’expose mes photos pour lutter contre cette idée saugrenue que les étudiants en République Dominicaine sont des Fêtards, qui ne font que gaspiller l’argent de leurs parents sans rien faire de Positifs. Je combats avec mon Facebook l’idée de que les jeunes qui vivent à l’extérieur ne savent et ne font rien pour leur pays.
Enfin pour terminer, laissez-moi vous dire que Je suis convaincu que la transformation de notre Pays ne peut pas l’œuvre d’un seul homme sinon de la participation d’hommes, de femmes et de jeunes qui décident de faire leur la destinée de ce pays délabré. Aucune Importance sur la forme ou avec qui on travaille, pourvu que toute l’œuvre s’oriente dans l’intérêt General de tous les Haïtiens.
Prix "Légion d'honneur pour Leadership Juvénile International" en République dominicaine
1 comments:
Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années." Continue et vole de succes en succes et oublie la petitesse d'esprit de certaines personnes, en un mot Bien faire et laisser dire .
Post a Comment