- Plus d'un Haïtien sur quatre est sous-alimenté, soit 1,9 million de personnes, selon un rapport du conseil national de la sécurité alimentaire (CNSA) haïtien publié jeudi.
Parmi eux, les femmes vivant en milieu rural sont les plus touchées, a souligné la ministre haïtienne de la condition féminine, Marie-Laurence Lassègue.
Cette situation, bien que préoccupante, traduit une amélioration par rapport à 2008: on comptait alors plus de 3 millions d'Haïtiens souffrant de la faim après le passage de quatre ouragans et tempêtes tropicales, a rappelé Pierre-Gary Mathieu, directeur du CNSA.
Cette amélioration serait due en partie à de bonnes récoltes au printemps, mais également aux efforts du gouvernement et des organisations non gouvernementales qui ont distribué de la nourriture dans les zones sinistrées, ainsi qu'à des investissements importants dans l'agriculture, relève M. Mathieu.
Mais le risque de nouveaux cyclones, l'indisponibilité des produits alimentaires, les difficultés d'accès aux zones de production sont, avec le taux élevé de pauvreté, autant de facteurs qui pourraient engendrer une nouvelle crise, avertit M. Mathieu.
Les enfants de moins de 5 ans, les femmes et les personnes vivant avec le virus du sida sont parmi les personnes les plus vulnérables.
Dans un document publié à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation vendredi, la coordination nationale pour la sécurité alimentaire haïtienne recommande notamment d'assurer le maintien des cantines scolaires et d'intensifier les projets de protection de l'environnement, facteurs d'emplois dans un pays où le chômage touche plus de 60% de la population.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et ses partenaires ont prépositionné plus de 8.000 tonnes de nourriture prête à être distribuée dans 13 régions d' Haïti, qui fait partie des 16 pays identifiés comme particulièrement vulnérables sur le plan économique dans un rapport publié mercredi par la FAO, l'agence de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture.
Parmi eux, les femmes vivant en milieu rural sont les plus touchées, a souligné la ministre haïtienne de la condition féminine, Marie-Laurence Lassègue.
Cette situation, bien que préoccupante, traduit une amélioration par rapport à 2008: on comptait alors plus de 3 millions d'Haïtiens souffrant de la faim après le passage de quatre ouragans et tempêtes tropicales, a rappelé Pierre-Gary Mathieu, directeur du CNSA.
Cette amélioration serait due en partie à de bonnes récoltes au printemps, mais également aux efforts du gouvernement et des organisations non gouvernementales qui ont distribué de la nourriture dans les zones sinistrées, ainsi qu'à des investissements importants dans l'agriculture, relève M. Mathieu.
Mais le risque de nouveaux cyclones, l'indisponibilité des produits alimentaires, les difficultés d'accès aux zones de production sont, avec le taux élevé de pauvreté, autant de facteurs qui pourraient engendrer une nouvelle crise, avertit M. Mathieu.
Les enfants de moins de 5 ans, les femmes et les personnes vivant avec le virus du sida sont parmi les personnes les plus vulnérables.
Dans un document publié à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation vendredi, la coordination nationale pour la sécurité alimentaire haïtienne recommande notamment d'assurer le maintien des cantines scolaires et d'intensifier les projets de protection de l'environnement, facteurs d'emplois dans un pays où le chômage touche plus de 60% de la population.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et ses partenaires ont prépositionné plus de 8.000 tonnes de nourriture prête à être distribuée dans 13 régions d' Haïti, qui fait partie des 16 pays identifiés comme particulièrement vulnérables sur le plan économique dans un rapport publié mercredi par la FAO, l'agence de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture.
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