Reflexion sur la Mort

Tuesday, January 25, 2011 0 comments
« Je ne sais pas ce qui m’inquiète à propos de la mort : sans doute les horaires. »Woody Allen

Depuis la nuit des temps, La profondeur de la mort a toujours hanté l’esprit de l’homme, y compris le mien. Il est perçu comme étant un prétendu néant où se perd l’inconnu inaccessible au commun des vivants. Un sphère où la pensée se confond á l’Être pour se libérer de l’enfer. Un nouvel horizon où Soleil et Lune se joignent pour compromettre leur flot de lumière au profit des ténèbres et insuffle “vie” á l’inertie.


La   Mort effraie  l’Homme. On craint tous les mystères révélant impénétrables. Cependant, prenant un peu de distance, on  se rendra á l’évidence que la mort survient quand le corps n'est plus capable de résister aux assauts de ce chapitre d’existence. Une fois ce mystérieux rôle inconnu dans la Vie, épuisé, l’au-delà invite á passer á un autre  concept de l’existence, une autre dimension, vers d’autres horizons... 

Combien indiscernable soit cette diabolisation infernale de la mort! Combien sont-ils les communs des mortels qui y sont déjà revenus nous confirmer la douleur qui l’identifie. Combien sont-elles les âmes humaines qui n'ignorent les véritables tissus des entrailles de la Mort?

L’existence compte autant plus d’aspects insondables qu’il n’ait de grains de sables sur les rivages. Notre myopie sur les circonstances du réel abstrait assimile la mort á un simple “cesser d’exister” comme si la nuit, vulgairement considérer absence du jour, ne serait pas des vingt quatre (24) heures d’une journée.…

La mort est plus que tout un nouveau départ. Quand est venue son heure, des phénomènes surgissent á canaliser son dessein. Elle ne s’accomplie jamais avant ou après qu’il en soit le temps. Personne ne meurt sans que son horloge ne soit  sonné, et encore moins l’échapper quand il est temps de partir.

C'était en Haïti le 12 janvier 2010, Une jeune femme assistait á une conférence que donait son Mari. Elle était assis avec de ses enfants. Un appel inconnu, son téléphone sonna.  D'habitude, elle ne répond jamais d'appel quand elle est à une réunion ou à une conférence, sauf ce jour-la. Elle laissa la salle pour repondre à une personne trompée de numéro.  Sur le point de regagner la salle -“4:53 pm”, pas une minute avant pas une minute après, Le  terre secoue. a famille coincée pérît á l’intérieur, elle la seule survivante. Est-ce par hasard?  Ou simplement l’horloge n’est pas encore sonné ?

Autant d’histoires étranges sur l’exploit et la façon avec laquelle opèrent les glaives de la Mort. Tout ceci justifie qu’on ne meurt jamais ni trop tôt ni trop tard, mais au moment précis.

A cet effet, on comprend que la mort est une étape incontournable de l’existence, tout comme la nuit en est une des vingt quatre heures d'une Journée.  Qui peut exister sans mourir ? Une période où ce corps physique arrête de respirer. Une étape où le phénomène pensée se fait moins abstrait pour se confondre dans la substance de l'Être.  Les concepts du temps et de l’espace s'estompent pour être substitués par d'autres concept de de kimite jusque là indiscernable des terriens.


La mort ne saurait être une fin en soi. Elle doit être un couloir de l’existence  pour se libérer de la matière. Ce caucon qui enclave notre vision dans le phénomène. C'est un odyssée vers l' expansibilité de l'univers et sa maintenance. N’est-il pas vrai que des Etudes scientifiques ont démontré que l’Univers est toujours en constante expansion vers ce que la Myopie de l’homme dans l’étape “Vie” appelle « Expansion vers  ». Et curieusement, l’homme est toujours en constante multiplication de son espèce et en perpétuel passage vers la dimension 

"Mort".  Ce passage rime á un rapprochement plus certain de la vérité. La vérité, la destination de cette journée. La fin!

Un bon ami eut á dire un jour : “Comment l’homme l’Etre le plus jeune de l’Univers  et de surcroit perdu dans un petit coin insignifiant de la Voie Lactée a-t-il pu avoir l’audace de penser et  croire que tout tourne autour de sa conception des choses?” Qui dit mieux?

Cette interrogation pertinente m’a poussé à revenir sur le fondement de cette perception occidentale stipulant qu’une fois terminer cette vie, tout s’arrête. Sans questionner  l’importance des autres planètes. Ces innombrables soleils et  étoiles sur lesquels on a jamais mis les pieds. Pourquoi tant de milliards de Galaxies sauraient -elles existées?  Considérant si chaque détail de l’existence satisfait un équilibre, A quoi rime leur place dans l’Univers? 
Telle la voûte du ciel où le bleu de la mer se noie, la limite de notre entendement  se perd dans la vasteté sauvage de la mort. Et cette limite lui confère sa couleur  et son contenu « Noir Et Vide ». Loin d’être  la fin de tout, la mort doit être un silence mesuré dans l’exécution d'une symphonie envoutante de l’existence, une paix soutenable juste et durable de l’âme. En sommes un cesser de vivre dans les limites du materiel,  mais non Le Terminus de l’existence…

Mirvaldy B.  Joseph

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