Réflexion sur la Vie

Sunday, January 9, 2011 0 comments
« En apparence, la vie n'a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu'il n'y en ait pas un ! » Albert Einstein



La vie, un Tout qui s’engouffre dans l’incompréhension de l’humain  pour garder sa noblesse et assurer la relativité de la vision de l’homme indispensable á la survie de son énigme et cohérent á l’harmonisation de son dessein.

On se perd souvent en conjecture sur l’appréhension des grandes lignes de la vie pour finir par se rendre compte que plus on y pense moins on accède la hauteur de discerner son essence puisqu’elle est absolue et que la démarche de notre pensée est relative.

Alors, pourquoi oserait-t-on  penser avoir changé son chemin, quand pertinemment le choix dans la vie n’est que fictif et pourvoyeur d'illusion, vu que littéralement on n'en a eu aucun, et si réellement on en avait eu un, on aurait "choisi" de changer les alternatifs. Du coup, des phénomènes arrivent et repartent. Aucune idée sur leur provenance, aucune idée sur leur destinée voire leur motif.  Et son avis n’est jamais demandé car il ne revêt d’aucune Importance.

Mais malgré tout,  on est toujours confiant qu’un bel avenir nous attend jusqu’au jour enchanté ou désenchanté on fait connaissance du Mr  “Mon-avenir”. Tel le jour du dévoilement d’un jeu de correspondance, soit on est satisfait car son instinct a deviné vrai, soit on est déçu ou résigné!
Sans deviner qu'au fond très peu dépendait de soi.
Peut-être qu’on dira pourquoi on n’avait pas opté pour tel ou tel nom quand on présentait les pseudo des correspondants disponibles? Ou pourquoi on avait changé de correspondant au cours du jeu, ou même pourquoi on n’avait pas participé au jeu? Ceci n’importe et n'importera plus jamais. Vivant ou Mort, peut-être Mr “Son-Demain”, selon sa volonté ou la nécessite des faits, confessera le pourquoi… Mais une chose est sûre, chaque détail dans la vie satisfait un Equilibre et rien ne s'échappe.

Donc, La démarche de la vie s'harmonise toujours á la cadence du rythme et de la mesure de cette quête d’équilibre, qui bien souvent déçoit ou enchante l'attente de quelqu'un. C’est un équilibre qui ne se définit pas selon la logique profane ou les lexiques de l’entendement humain.
L’homme est fondamentalement relatif, alors comment comprendre et appréhender la démarche de la Vie qui est avant tout et surtout Absolue.  Ainsi que sa Justice.

Mais si on  prend sagement son temps pour penser et réfléchir.  On se rendra á l'évidence que La vie, de surcroît, se dessine en harmonie á la couleur de ce Demain dont elle seul en connait le secret vu qu’elle est un “Tout” indivisible sur son Passé, Présent et Futur, et  dont, bien évidemment, chacun de Nous  ignore les moindre détails, et ce en tant que partie d'un "Tout".

De là, la vie n’a pas dessein á satisfaire personne, sinon La survie  et l’Harmonie absolu de ce Tout.  D’où elle puise insatiablement l’essence de sa Justice et l’ironie de sa Beauté.
Je parle d’harmonie et de Beauté de ce fait, il y a lieu de comprendre que L’harmonie ne se tisse pas toujours en Symphonie. Et que La beauté non plus, ne se réside pas toujours dans l’ordre et la discipline phénoménale des choses.  Ainsi le témoigne La noblesse des œuvres de Cecily Brown ou  de  Joel Peter Witkin.

 La beauté  puise son existence et respire dans la chaleur de l'atmosphère d'une synchronisation de l'Abstrait sublime destiné á éveiller émotionnellement le Sens, émerveiller l'imagination et surtout questionner  l'entendement. Mais elle ne se coince pas dans les limites de l’ordre et des principes sensoriels ou matérialistiques*.  Aussi N'est-ce pas là littéralement ces fibres de l'Esprit que stimule la Vie.  A cet effet,  pourquoi ne serait-elle pas considérée Belle et Juste?

 Souffle de Vie! Une musicalité inaltérable qui symphonise* avec elle un désir non négociable de la garder á tout prix.  Une musicalité qui s’apprécie et nous emporte dans un voyage vers le lointain de l’imagination en quête d'un gouffre d’une explication hasardeuse pour refuge.

Mais fort souvent fatigué au cours de ce voyage, on décide de s’y adapter pour survivre et enfin on cingle son voilier vers un rivage. La rade de la Sagesse.  Dans le repos - dénué de force physique mais mûr et musclé de bon sens  et de vertu, on se met á rire des bêtises passées et de cet Espoir interminable d’un lendemain meilleur parfois satisfait mais souvent Déçu, et Carlo Gordoni de conclure "Dans cette vie, on passe le plus clair de ses jours á souffrir ou á espérer."

Si Jeunesse savait, si Vieillesse pouvait mais la Vie continue et sourit!
Vive la Vie!
Mirvaldy

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