par Mirvaldy B. Joseph
En 1996 l’Equateur a fait l’expérience d'un Président mentalement déséquilibré, Abdala Bucaram Ortiz.
Son charisme, l'un des facteurs qui l’ont porté à la présidence, s’est construit sur la base de réussites personnelles dans des domaines complètement étrangers à la politique. Ses dons de chanteur et de guitariste ont contribué à sa popularité.
Ce qui distinguait Bucaram des autres hommes politiques, fut sa vulgarité hilarante, qui joue avec une représentation du bonheur à travers un spectacle, une grande fête musicale : sa campagne politique. Celle-ci était marquée par de grands rassemblements populaires, de grandes kermesses qui animaient le village ciblé. Lui-même chantait, dansait et animait la foule. Ce succès n’aurait pu avoir lieu sans la persévérance dont Bucaram faisait preuve dans sa lutte pour détruire les élites au pouvoir. En parlant d’eux, il prenait une voix efféminée et exagère dans ses gestes...
Arrivé à la Présidence, fidèle à son style de vie et à la manière de traiter son entourage, Bucaram a vu sa popularité se dégrader en quelques mois. En août 1996, 24% de la population était contre Bucaram. En janvier 1997, un mois avant les manifestations qui réclamaient sa destitution, 87% du pays était contre lui. Très tôt, il utilisa les médias, et notamment la télévision, pour glorifier sa personne. Il semblerait que « en étant toujours présent à la télévision, à la radio et dans la presse, Bucaram a essayé de construire sa figure comme événement politique central.
Ses gestes et son langage, jugés vulgaires, ont irrité les secteurs clés qu’un président équatorien doit garder près de soi pour rester au pouvoir : certains industriels, les militaires, l’Église catholique et les journalistes de haut niveau. Ces derniers participent à la formation de l’opinion publique. Pour la première fois dans l’histoire d'Equateur, les journaux, les stations de radio et les chaînes de télévision les plus prestigieux se sont montrés complètement opposés à un président.
Ce dernier fut déstitué le 14 Février 1997 par le parlement équatorien six mois après son arrivée au pouvoir soit le 19 Aoút 1996 suite ă ses agissements indignes d’un chef d’état et son incapacité physique et mentale à exercer le pouvoir. Le personnage de Bucaram est pour certains un paradoxe vivant. Son côté généreux et « proche du peuple » était en conflit permanent avec un égoïsme profond, motivé par la recherche de la satisfaction de ses propres intérêts et de ceux de sa famille.
"Fuyant au Panama après cette décision radicale du parlement équatorien, Bucaram est considéré aujourd’hui comme un fugitif et est recherché par la justice de son pays pour les torts causés et pour avoir induit des électeurs équatoriens en erreur." (1)
Préparé par Mirvaldy B. Joseph
*** 1 - Michel Martelly, est-il mentalement stable? Guerby Dujour.
En 1996 l’Equateur a fait l’expérience d'un Président mentalement déséquilibré, Abdala Bucaram Ortiz.
Son charisme, l'un des facteurs qui l’ont porté à la présidence, s’est construit sur la base de réussites personnelles dans des domaines complètement étrangers à la politique. Ses dons de chanteur et de guitariste ont contribué à sa popularité.
Ce qui distinguait Bucaram des autres hommes politiques, fut sa vulgarité hilarante, qui joue avec une représentation du bonheur à travers un spectacle, une grande fête musicale : sa campagne politique. Celle-ci était marquée par de grands rassemblements populaires, de grandes kermesses qui animaient le village ciblé. Lui-même chantait, dansait et animait la foule. Ce succès n’aurait pu avoir lieu sans la persévérance dont Bucaram faisait preuve dans sa lutte pour détruire les élites au pouvoir. En parlant d’eux, il prenait une voix efféminée et exagère dans ses gestes...
Arrivé à la Présidence, fidèle à son style de vie et à la manière de traiter son entourage, Bucaram a vu sa popularité se dégrader en quelques mois. En août 1996, 24% de la population était contre Bucaram. En janvier 1997, un mois avant les manifestations qui réclamaient sa destitution, 87% du pays était contre lui. Très tôt, il utilisa les médias, et notamment la télévision, pour glorifier sa personne. Il semblerait que « en étant toujours présent à la télévision, à la radio et dans la presse, Bucaram a essayé de construire sa figure comme événement politique central.
Ses gestes et son langage, jugés vulgaires, ont irrité les secteurs clés qu’un président équatorien doit garder près de soi pour rester au pouvoir : certains industriels, les militaires, l’Église catholique et les journalistes de haut niveau. Ces derniers participent à la formation de l’opinion publique. Pour la première fois dans l’histoire d'Equateur, les journaux, les stations de radio et les chaînes de télévision les plus prestigieux se sont montrés complètement opposés à un président.
Ce dernier fut déstitué le 14 Février 1997 par le parlement équatorien six mois après son arrivée au pouvoir soit le 19 Aoút 1996 suite ă ses agissements indignes d’un chef d’état et son incapacité physique et mentale à exercer le pouvoir. Le personnage de Bucaram est pour certains un paradoxe vivant. Son côté généreux et « proche du peuple » était en conflit permanent avec un égoïsme profond, motivé par la recherche de la satisfaction de ses propres intérêts et de ceux de sa famille.
"Fuyant au Panama après cette décision radicale du parlement équatorien, Bucaram est considéré aujourd’hui comme un fugitif et est recherché par la justice de son pays pour les torts causés et pour avoir induit des électeurs équatoriens en erreur." (1)
Préparé par Mirvaldy B. Joseph
*** 1 - Michel Martelly, est-il mentalement stable? Guerby Dujour.
1 comments:
Mon cher President et lui sont identiques. Mais est ce que notre parlement aura assez les tripes pour le renvoyer? C'est peut etre ce qui va faire la difference...
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